Mon baiser
( à ma fille Gabrielle)
Je l’ai enfermé dans mon âme
ce baiser si grand
qu’il voulait rompre les murs
des plus amples prisons
C’est le baiser qui naît
tendant ses ailes vers le ciel
et qu’aucun nuage ne peut arrêter
C’est le baiser qu’imitent parfois
sur leurs lèvres timides
rêvant aux anges blonds
les enfants endormis
Luis Escontria, Tampico, 1926.
Citlali, Un baiser au ciel, / Mi beso, Édition bilingue, Français/Espagnol, illustré, Jeunesse, Éditions Des Lisières, 2019, p.25.