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[Liberté] Fernando Pessoa par Mariza

Maria Helena Vieira da Silva – Dislocation du labyrinthe           

                                               

Maria Helena Vieira da Silva – Liberté

 

 

 

Je ne change pas, je voyage
Fernando Pessoa

 

La liberté, c’est la possibilité de s’isoler. Tu es libre si tu peux t’éloigner des hommes et que rien ne t’oblige à les rechercher, ni le besoin d’argent, ni l’instinct grégaire, l’amour, la gloire ou la curiosité, toutes choses qui ne peuvent trouver d’aliment dans la solitude et le silence. S’il t’est impossible de vivre seul, c’est que tu es né esclave. Tu peux bien posséder toutes les grandeurs de l’âme ou de l’esprit : tu es un esclave noble ou un valet intelligent,  mais tu n’es pas libre.
(…)
Naître libre est la grandeur suprême de l’homme : elle rend un humble ermite supérieur aux rois, et même aux dieux qui se suffisent à eux-mêmes par la force , mais non par leur mépris pour elle.

Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité, édition intégrale, Traduit du portugais par Françoise Laye, Éditions Christian Bourgeois, 2011, numéro 283, p.310.

https://sylviesaliceti.com/wp-content/uploads/2016/11/15b8d-47-hay-una-musica-del-puebla-fernando-pessoa-mariza.mp3?_=1

Hay una música del pueblo
Auteur : Fernando Pessoa
Interprète : Mariza

 

 

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