Sur les évolutions des acrobates, le bonheur des amoureux, les quêtes de leur désir, les danseurs du temps, l’extase qui les porte, l’arc bandé et le cri étrange qui la concluent.
Il y a une connivence virtuose des corps quand ils désirent qui les fait parvenir à peu près à l’état de célestes.
Ils s’envoyaient en l’air.
&
Si le paradis a des habitants, ce sont les acrobates.
Le septième ciel où ils volent et tournoient comme des oiseaux dans le ciel.
Des écureuils sur le tronc des arbres.
Des cabris sur la paroi toute blanche de neige de la montagne.
Pascal Quignard, Danse , Les Paradisiaques, Gallimard, 2014, p.199/200.