Aller au contenu

[L’homme qui avait dessiné] Vratislav Effenberger

 

                              František Kupka-Autoportrait-1921

 

L’homme qui avait dessiné la pipe a levé le regard du dessin
d’une main il a fouillé sa chevelure comme un foyer qui
s’éteint
le rideau s’est alors levé et la danseuse a fait la roue
adieu lueurs du couchant qui dissimulez les fusils
adieu cascade qui soulèves sa cuisse pour que le poème
s’embrase
adieu serre d’aigle de la vieille chanson qui a ses rochers
derrière vos fronts
penchés sur les dessins

 

Vratislav Effenberger, Voyage autour du monde, La Grande place, Le surréalisme en Tchécoslovaquie, Choix de textes 1934-1968, Traduit du tchèque et présenté par Petr Král, Gallimard, NRF, 1983, pp.99/100.

 

 

 

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.