Le petit qui viendra,
nous l’abreuverons de lait d’amande
et nous noierons ses pleurs du miel du grand figuier
puis,
dans le soleil de juin et l’ombre bleue des oliviers,
nous le bercerons du tambour des cigales,
pour qu’il s’endorme
contre le poil clair des chevaux libres.
Estelle Ceccarini, Lumières des jours (Trelus di jour ), Version française de l’auteur, Éditions L’aucèu libre, 2020.