Où l’on se baigne dans le poème de la mer
presque bleus le vent et le delta Presque bleus les animaux muets au bord du fleuve – l’eau flamboyante la morte la corrompue Les cerfs ont asséché le puits de parole Les hommes patientent aux fresques du silence Presque bleue la goutte dense de leur sang et nos voix fertiles Presques bleues les choses promises à nos yeux.