Chant bédouin
Une femme se lève et chante
Et la suit le vent qui l’enchante
Sur la terre l’étend
Le vrai songe la prend.
Cette terre qui est nue
Cette femme qui est grue
Et ce vent qui est si fort
Et ce songe c’est la mort.
1932
Giuseppe Ungaretti, Vie d’un homme, Poésie 1914-1970, Traduit de l’italien par P. Jaccottet, Pierre Jean Jouve, Jean Lescure, A. Pieyre de Mandiargues, Francis Ponge et Armand Robin, Préface de Philippe Jaccottet, Poésie/Éditions de Minuit/ Gallimard, 2005, p. 197.
Bi yadi el afafi
Chants des bédouins